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 1918-2018 en leurs mémoires (fiction) 7 Toul-Badonviller

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THANRON Bernard
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MessageSujet: 1918-2018 en leurs mémoires (fiction) 7 Toul-Badonviller   1918-2018 en leurs mémoires (fiction) 7 Toul-Badonviller EmptySam 2 Juin - 16:43:29

1918-2018 en leurs mémoires (fiction) 7 Toul-Badonviller 150802

3 août
Journée de 100km
       350km parcourus et aucun échauffement, ni brûlure ni ampoule ni à l’horizon. La préparation des pieds citronnée ou « acide picritée" associée à la crème karité monégasque sont notre sauvegarde.
       6 heures du mat’. Lagney, un énorme tracteur Truck américain, un "long noze" trône sur le parking. Deux pots chromés verticaux, brillant de partout, la puissance du nouveau continent s’en dégage. Méprisant l’amerlock, Philippe enfourche son vélo et chauffe la mécanique. L’étoile du berger, Vénus, est encore là. Le baume du tigre, le Synthol et autres onguents décontracturants ont été bénéfiques. Ainsi la nuit a pu être profitable. Les massages de fin et de début de journée à marcher sont devenus indispensables. Le petit-déjeuner café-tartines beurre confitures du bar de l'Escale nous a rassasiés et mis en condition pour démarrer . Les croissants ? nous les trouverons dans 1 heure à Toul, dans l’immédiat, nous nous contentons de celui de lune qui nous surplombe, pour moi là-bas, derrière la gare, ce sera pain aux raisins et portion de flan épais, très épais ! Les véhicules ronronnent, les marcheurs encore un peu, le temps de réveiller les corps…en marchant.
      La guerre suivant celle où nous marchons est proche, Andilly et plus de 33000 allemands sont à 10mn en voiture, les 5000 américains qui s'y trouvaient ont été déplacés près de leurs copains à St Avold. Nous restons dans la Grande Guerre et quittons Lagney et ses vergers. Lucey suit avec ses vignes l’Evêque, son fort là-haut à 395m d’altitude dans les bois, puis passe Bruley, son fortin lui aussi sur les hauteurs; ses vignobles, ses vergers, ses vignerons, tout cela respire la Côte de Toul, sportif et épicurien, les deux peuvent très bien s’entendre entre modération et passion. Je ne suis pas perdu, de mes lointains ancêtres bourguignons ont été dans le métier , alors… Petits fruits rouges (framboise) et fruits noirs (cassis et myrtilles), cerise épices, boisé Poire William, notes d’agrumes mûrs (citron, pamplemousse rose) et de fruits exotiques (mangue, ananas). groseille, fraise des bois, framboise, cassis, fruits mûrs à chair blanche (pêche, abricot), expressions florales, l’un de nos véhicules de protection s’arrête chez un vigneron. Nous dégusterons plus tard, dans l’immédiat, nous marchons vers les cols vosgiens ! 
      Entre les deux buttes Barine et St Michel, l’ancien chemin de Bruley s'éleve suffisamment pour nous offrir une belle vue sur le paysage, nous y haletons en chœur. Le massif fortifié de la Côte Barine nous surveille. Depuis le départ de ce matin, nous bourlinguons entre les forts ceinturant et protégeant la place forte de Toul, contrôlant la route et le chemin de fer Verdun-Paris ; forts de Lucey, Bruley, Trondes, Ecrouves, ouvrage de La Cloche et fort du Mont St Michel sur la cote 389 portant le nom de la colline au-dessus de nos casquettes. Un dernier souffle d’effort et la rue St Michel offre sa pente libératrice dans le faubourg toulois. Café Clémenceau gare de Toul 7km de faits, nous passons sous la voie ferrée du Paris-Strasbourg, à pied ou en train,  on ne lâche rien ! les véhicules font le détours et nous rejoignent au port de plaisance. Nous pourrions embarquer sur une péniche en direction de Strasbourg, mais nous sommes des marcheurs de route et chemins. Nos narines se dilatent, la boulangerie est là !
      Non loin de nos foulées, est situé le Choloy War Cemetary 1939-1945 Royal Canadian Air Force, stèles et croix canadiennes ; Choloy 1ère guerre mondiale puis seconde puis les années de guerre froide,  les 3 conflits sont côte à côte  français russes anglais canadiens polonais pakistanais roumains serbes, ils sont près de 2500 réunis ici. La guerre est dans les humains depuis la nuit des temps, passés, présents, à venir, il en est ainsi.
      Nous traversons Toul 358e km, via la collégiale St Gengoult au bien  joli cloître. Gangoult, le militaire bourguignon Gangolf Gangulphus d’Avallon ! Avallon, Elisa et moi en venons pour découvrir à Toul ce sacré Gangolf, y-est-il venu à pied ? Nous n'en saurons pas plus, marchons. Les portes béantes de la collégiale laissent s’échapper une myriade de notes reconnaissables entre toutes. Evadées de l’orgue mugissant, Bach ! c’est du Bach tonnant et son inséparable toccata. Nous levons le pied pour apprécier notre chance d'écouter ces moments féeriques. Des images du capitaine Nemo interprétant l’œuvre dans son Nautilus du film 20000 lieues sous les mer me surgissent à l’esprit, fredonner Bach en marchant, un ravissement ! 
      Nous franchissons la Moselle, la circulation des voitures du matin s’intensifiant, malgré nos véhicules protecteurs, nos sens sont en alerte constante. Nous passons, au-dessus cette fois-ci, de la ligne de train montant de Neufchâteau Mirecourt, et à nouveau les souvenirs des Paris-Colmar reviennent au galop ! Neufchâteau et sa formidable côte, Mirecourt, ses luthiers et sa traversée dans la 3e nuit colmarienne.
      10km, nous passons sous l’autoroute bien-nommée Lorraine-Bourgogne, cette appellation est autrement plus instructive qu’une A31 ou autre froidement chiffrée, sortie de sombres bureaux sans âmes, qui ne donne aucune idée des régions traversées. Les voies de la Lorraine-Bourgogne au-dessus de nos têtes les 360km sont atteints; 360km...tiens c'était la distance que les féminines avaient à parcourir sur le Châlons-Colmar d’antan, cela ne nous lâche pas.
      Des enseignes commerciales nous sautent aux yeux, alerte vigilance ! Traverser à pieds une de ces zones commerciales gangrenant les entrées des villes est toujours délicat. Les automobilistes ont oublié qu’ils ont été un jour piéton, sportifs pour certains; ici, passant, souviens-toi, gare à tes talons ! garde-toi à droite, gardez-toi à gauche, gardez-toi derrière ! tu les empêches de tourner en rond comme un troupeau de moutons. Nous leurs échappons en marchant.    
      Gondreville 364e km, les souvenirs du  Colmar 1996 ressortent. Passé au pied du fort, nous voici route de Nancy où nous allons, puis rue de Toul d'où nous venons. Dans 20km nous sortirons de la belle cité des bergamotes. Nous longeons le bois du tambour, curieux nom rappelant l’instrument percutant avec ses ra, ses fla, sa Diane matinale, ses roulements ayant entraîné des hommes à avancer vers un horizon guerrier. 
      Velaine-en-Haye, Maxéville, à l’horizon le Grand Couronné se découpe. Une passerelle nous permet de franchir la A31…la Lorraine-Bourgogne et son flot de véhicules ; nous entrons dans Nancy, les nôtres nous retrouverons place Stanislas.
Nancy 382e km, il est 10h passées, la jolie lorraine nous entraîne dans ses rues ; c’est finalement près de la gare, à la magnifique brasserie de l’Excelsior du 1 rue Mazagran , que nous nous retrouvons pour une pause ravitaillement hors-normes. L’Excel est un endroit ensorcelé qui enclin à prendre son temps, et nous allons le prendre. Quelle  éblouissante architecture de l’Art nouveau , quels décors ! quels vitraux ! quels plafonds ! quels éclairages ! quelle mosaïque au sol ! quelle ambiance ! quel service ! du grand Art, nouveau ! et dire que dans les années 70, cet ouvrage, joyau des hérauts de l’Ecole de Nancy, a failli disparaître sous un vulgaire béton sans âme telle la tour Thiers à mon sens mal nommée, triste sire au prénom prémonitoire d’Adolphe, bourreau des parisiens révoltés de 1871, l'édifice de béton semble un véritable kyste planté au centre ville !  Il y a comme ça  des noms que les décideurs, s’ils en avaient le courage et la lumière, devraient faire disparaître de nos vues aux profits des poètes et chanteurs autrement plus culturels. Il est tôt, mais nous avions prévenus et un service spécial nous fut possible. Nous nous fendons d'un splendide plateau de fruits de mer, d'une fantastique andouillette de Troie AAAAA ah ! d'une choucroute de poisson à affoler les papilles, fin de la récréation gustative sur une "douceur du roi Stanislas" (Baba Louise au rhum ambré) ou un "tout Nancy" parfait glacé aux éclats de macaron et bergamote sous coulis de mirabelles. Nous profitons pleinement de cet endroit divin et repartons des souvenirs de bonheur culinaire plein la tête. Sortis une bonne heure de notre contexte 14-18, nous ne regrettons rien et sommes fin prêts harnachés de rêves à affronter les 2 jours restants à marcher.
      Nous traversons la ville. Place Stanislas, place Stan, nous tourniquons au pied des 5 tonnes de fonte de la statue du roi polonais, Stanislas le bienfaisant la Lorraine reconnaissante 1831 , appréciant les ferronneries des portiques de fer battu décorés des allégories guerre et paix des 6 grilles et les splendides fontaines d’Amphitrite et Neptune. Nancy mérite bien son surnom de ville aux portes d’or.
Mais là-bas, au lointain, 14-18 nous appelle avec, couronnant la cité,  les hauteurs boisées du Grand Couronné le bien-nommé, où l’avancée allemande a été stoppée dans des mêlées sans merci. Certains voulaient entrer dans la cité pour le prestige, les autres, corps et âmes,  se sont acharnés à les en empêcher; ils ont avancé, reflué, se sont sacrifiés, fait anéantir, pilés sur place pour que les copains alentours puissent venir les soutenir et repousser l’ennemi, pour que les cuirassiers blancs prussiens ne paradent pas place Stanislas. 1914, la frontière est à une quinzaine de kilomètres de la cité lorraine.
      Nous passons sous la porte Stanislas vers la cathédrale; au pied de celle-ci, cette fois-ci, c’est du Liszt qui s'en échappe. Le grand orgue donne joliment de la voix. Notre traversée " culturo-gastronomique" nancéienne s'achève en franchissant le canal de la Marne au Rhin.
      Une bouffée sportive nous relance en longeant le Stade Matter 385e km. Nous passons au pied des poteaux du rugby nancéien. Les perches fleurent bon les transformations, nous entendons le souffle du pack et du ballon écrasé derrière la ligne blanche ou passant entre les poteaux. Instinctivement nous soufflons plus fort. En avant ! Davaï davaï ! il nous reste moins de 70km à parcourir jusqu'à ce soir avant la nuit au pied du Donon avec au menu nos barres céréalières accompagnées de gorgées d’eau sirop de grenadine fraise orgeat ou tisane miel citron, prises à la volée à la fenêtre du camion côté passager. Sirop ? le grand vainqueur sera celui de menthe. Fred mon beau-frère y est accro et en a transmis la passion du goût à tout le groupe. Notre consommation en est devenue si conséquente que nous frisons la rupture de stock à l'arrière dans notre roulante.   
Guillaume Appollinaire Lettres à Lou 12 septembre 1915 … J’ai reçu de toi des macarons de Nancy et je t’en remercie…Sont-ce là les « kakes du patelin » ? 
      Sur une très ancienne carte, j’avais repéré le village de Cercueil, 10km à l’est d’où nous sommes. Je m’étais dit quel nom sinistre ! cela rentre parfaitement dans notre contexte de marche. Puis j’ai découvert que Cercueil était devenu Cerville en 1972…grand bien leur face ! Nous nous y rendons.
      Nous filons D83 direction Cerville 395e km, un autre Marathon dans nos sacoches, ici à  moins de 2 lieues de la place Stanislas, l’envahisseur a été repoussé. Les croix ? elle vont nous retrouver. Nous empruntons piste cyclable et trottoirs tant que nous pouvons pour nous marcher en pleine campagne.  Proches de la forêt d’Amance et ses hauteurs où les artilleurs français se trouvaient, cette fois-ci ni salves ni fumées ni charges, nous sommes dans la brise de midi, simplement.
Le Grand Couronné 14-18: Champenoux à notre gauche recueille 2862 corps Courbesseaux  2679 en croix et ossuaires, tout comme au Mort-Homme, en ces forêts « ils n’ont pas passé ».
      Buissoncourt, 400e km, Haraucourt, Crévic s’échelonnent. La route est vallonnée à souhait. Au détours d’un virage, sortis de la forêt, nous découvrons des collines aux traces de guerre caractéristiques, un monument domine. 413e km colline du Léomont 337m d’altitude, par les champs nous y montons. « Ici, la division de fer arrêta a ruée allemande », « La Lorraine et la France reconnaissantes".  Un fantassin de pierre veille sur ses 3700 copains tombés sur ces pentes et dans ces proches villages, les vaches paissent paisiblement. 1914, prise et reprise 8 fois, des vestiges de tranchées et des trous d’obus à peine comblés subsistent. Observant autour de nous l’horizon, nous comprenons l’importance stratégique du site surélevé ayant donné lieu à des combats sans merci. En bas, à nos pieds, Vitrimont 415e km, D417,  D97 Deuxville, 5000m avant les portes de Lunéville, un panneau ornée d’un piou-piou de 1914 indique 200m à droite nécropole, nous y montons et sommes cueillis à froid par la nécropole de Friscati Mouton Noir de Vitrimont ; 3751 bonshommes tombés à défendre l’entrée de l’ennemi dans la région y sont unis dans l’infini. Sous un arc de triomphe, un soldat bleu les veille, vue imprenable sur les vergers fleuris, c’est toujours ça. Nous prenons connaissance de son histoire et redémarrons étourdis, les jambes en flanelle, en mémoire « aux défenseurs de Lunéville ».  Nous redescendons par le chemin bitumé de la vieille route passant au milieu du centre équestre de La Galopade, nous n'avons pas le cœur de galoper, nous marchons sans façons, désabusés par tant de tués non concernés par ce conflit.
       Lunéville, 420e km, traversée de la ville, le passage devant son château et sa belle architecture nous cautérise quelque peu. Lunéville la princière, ici, les seules abeilles entendues, ne sont pas les balles perdues mais ces jolies ouvrières nous concoctant des miels goûteux. Suivons les panneaux, rue de Lorraine, rue d’Alsace, par la route de la belle étoile, nous reprenons celle de Strasbourg, nous sommes dans la bonne direction ; tiens, la D400 ! comme on se retrouve ! 
Guillaume Appollinaire – lettres à Lou - 18 déc 1916…car je ne savais si tu étais toujours à Lunéville…
Les poètes nous accompagnent, ils nous protègent et ils nous font du bien.
      Marainviller 428e km, nous passons les rails du Paris-Strasbourg qui semble nous poursuivre. Thiébauménil , puis Bénaménil 435e km, nous franchissons la 4 voies de la N4. A notre gauche, d’autres nécropoles françaises ou allemandes sont établies, Lagarde 552 hommes, les Entonnoirs,  Gerbéviller 2164 soldats, Reillon 1326 français et 5428 allemands reposent. La valse des triste continue.
Ogéviller atteint,  439e km, 14km, moins de 2 heures nous séparent de notre avant dernière ville-étape, Badonviller, mais une pancarte va nous distraire, Baccarat. La carte déployée sur le capot, nous calculons près de 20km supplémentaires pour le détours, nous hésitons.  Une rapide concertation s’engage, oublier la tentation Baccarat, garder scrupuleusement notre plan de route et dans moins de 2 heures nous dégustons une bière à Badonviller ou céder à l’envie de la belle cristallière ? Certes, Baccarat est réputée pour ses magnifiques cristaux mais pour nous, marcheurs, ce sont les souvenirs inoubliables que nous remémore cette ville-étape, de l’époque glorieuse des Paris-Colmar. Le goût des souvenirs colmariens ne l’emportera pas, nous renonçons, ce sera Badonviller direct pour notre avant dernière nuit.
      Et pourtant, 1914 Baccarat, non loin de Rambervillers et sa nécropole de 1600 hommes, Ménil-sur Belvitte  1096 sous terre, col de La Chippotte « le trou de l’enfer » 15 jours de combats acharnés entre attaques opiniâtres et résistance héroïque, l’ennemi de l’époque ici a été stoppé ; 1899 corps en témoignent, où que nous marchions, « ils » sont là, là-bas, ici, non-loin, aux alentours, pour toujours. Heureusement, les vitrines des cristalleries, le pont fleuri sur la Meurthe sont là pour égayer l'atmosphère chargée de l’histoire. Baccarat en bas de notre route, sur le grand pont sur la Meurthe, le 25 août 1914 de l’aube à la nuit tombée badois, bavarois et français se sont affrontés, 3 assauts infructueux, des centaines au tapis dans les rues de la ville, le pont, 150m de long, 12 de large, 94 fantassins ont été ramassés, nous avançons non-loin d’eux, au milieu de leurs ombres, singulier effet quand on sait l’histoire ! Le pont était décoré de géraniums lorsque nous y étions passés lors du Paris-Colmar de 96 pour le repos.
      La nuit se précise, entrée dans Badonviller 453e km pour notre avant dernier repos. Demain, les cols de la Chapelotte et du Donon attendent nos pas et probablement nos essoufflements, quel final ! … En attendant, douche réconfortante, massages et crémage des pieds et « holà tavernier ! apportez-nous de la bière ! » c’est pour réconforter des marcheurs fatigués ce soir d’avoir marché, vitamine B et potassium remontants assurés ! La Chapelotte, côte 542 sur les cartes, nous sommes à son pied. Demain matin, nous  traverserons la guerre de montagne et ses mines destructrices d’hommes. Les sommets sont blancs.

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Moi, je préfère la marche à pied (Henri Salvador)
J'ai toujours préféré la folie des passions à la sagesse de l'indifférence (Anatole France)
“Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s’habitueront.” [i]René Char
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Ne crains pas de marcher lentement, crains seulement de t'arrêter.
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