Marche du Grand Est 2020 reconnaissance

Marche du Grand Est 2020 4 et 5 avril


7 mars, reconnaissance du circuit de Domrémy à Dompaire


Reconnaître le parcours tels les rallymen et leurs copilotes afin de mémoriser la physionomie du terrain et d’en tirer un roadbook, nous avions appliqué la méthode dès 1998 lors de notre accompagnement de Jean-Pierre Grange sur le Paris-Colmar, ce fut une réussite. Nous savions ainsi le moindre faux-plat, chaque côte sa longueur et sa difficulté, les descentes techniques, les passages à niveau à franchir, les traversées de bourgs, le boulanger ouvert, le bistrot aux heures tardives, les lignes droites infinies, toute la morphologie de la route et ses grands moments de solitude où le compétiteur se fragilise, étaient ainsi enregistrés sur un cahier à spirale disponible aux équipiers le moment venu de la grande compétition de 3 jours et 3 ou 4 nuits.
Cette fois-ci, pour la Marche du Grand Est, il en va de même. Certes, il n’y a pas 500km et plus à parcourir, mais par goût, jeu et passion, nous avons scruté les 156km de l’épreuve, concoctée par Jeannick et son entourage, sur la carte IGN régionale, cela nous a inspiré. Nous avons donc décidé d’aller reconnaître une belle partie du parcours de Domrémy à Dompaire afin de nous en imprégner avant de nous y retrouver car, si nous imaginons sans peine ce qui nous attend, rien ne vaut , quand on peut, un bon repérage des lieux et des paysages à traverser, et…nous n’avons pas été déçus. Le parcours est loin d’être plat comme une quiche lorraine, c’est ça les Vosges, un paysage où le regard ne s’ennuie pas. Nos 3 mois et plus de préparation seront bien utiles pour en apprécier « la plastique »...
Avant cela, novembre décembre de l’an dernier, le téléphone sonne… salut Bernard ! c’est Jean-Pierre… il explique son idée de participer à la Marche du Grand Est en équipe avec son copain Habib et qu’il cherche 2 autres équipiers pour… former une équipe mixte et illico j’ai senti le vent venir, qu’il a pensé à nous… sacré Jean-Pierre ! Il sait pertinemment que le goût de la Marche de Grand Fond est à fleur de nos mémoires et qu’avec nos expériences passées, même si des années sont passées… il lui aura fallu peu de chose, un simple coup de fil au bon moment pour réactiver l’envie. Pour couronner la tentation, cette année 2020, il y aura 20 ans qu’ Elisabeth arrivait à Colmar, 3 russes et elle, inoubliables heures ! 20 ans déjà, et je me dis que s’engager sur cette Marche du Grand Est est une bonne façon de se rappeler ce très beau souvenir. Motivation supplémentaire, je monte sur le pèse-personne, le nombre annoncé me contrarie, en un coup d’œil, la décision est prise, « on y va » ; depuis, en moins de 4 mois de prépa, le surpoids a été effacé et le souffle rythmé de la Marche de Grand Fond est revenu. Je reprends mes calepins de préparation des années 2000, quelques livres qui m’ont inspirés, la machine est redémarrée, voilà comment «  notre Marche du Grand Est » a commencé.
La Marche du Grand Est MGE ? un certain Oscar Wilde a dit : La meilleur façon de résister à la tentation est d’y céder, nous y voici, mais avant, photos des paysages.