Ceci est mon sentiment, une passion:
Pffffffffffffff ! prenons la machine à remonter le temps !
La Lorraine, l'Alsace, le Rhin ont depuis des lustres été la direction des opérations militaires des dirigeants depuis les rois carolingiens contre ceux du St Empire romain-germanique à 1945. La plupart des conscrits se rendait sur les champs de bataille...à pied. Tant de chants de marche n'ont-ils pas été créés ! La "marche des soldats de Turenne" en est un exemple marquant - En 1870, le résultat de la débâcle de Napoléon le petit, (voir l'ami Victor Hugo) fut le rattachement de l'Alsace et la Lorraine à l'Allemagne naissante. La "der des der" revancharde, 14-18 fut logiquement déclenchée. L'est à toujours été l'intérêt militaire national. Les soldats français ont marché vers l'est depuis des siècles. S'en était devenu presque naturel.
Au point du vue "sportivo-historique", l'attrait de la marche vers l'Est du pays est la création du Paris-Strasbourg par 3 fervents de la marche athlétique, Emile Anthoine - initiateur du glorieux Bol d'or de Montmartre en 1925 - Pierre Labric - imaginateur-initiateur de La course au ralenti de la rue Lepic, les vendanges etc...et Louis Bonnot directeur des services commerciaux du Petit Parisien. En 1925, 8 années après le sacrifice de millions d'êtres au nom de pouvoirs, l'esprit des 3 loustics l'emporta sur toute autre considération. Afin de remercier l'Alsace et la Lorraine - allemandes depuis 1871 - d'avoir voulu se rattacher à la France, la ville de Strasbourg s'imposa naturellement aux 3 hommes. Le 6 août 1926, à 12h15, place de la République pleine comme un œuf de spectateurs, le Paris-Strasbourg démarrait.
Au fur et à mesure de l'histoire furent créées La Voie Sacrée - Bar le Duc Verdun suivie de La Voie de la Liberté - Ste Ménéhould Verdun.
Par ces faits, l'est est imprégné de la Marche.
Je détiens un exemplaire de "La victoire en marchant", où je puise des sources que j'aime partager. '

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Si d'autres passionnés veulent coopérer à la réponse, bienvenue et merci !
Sportivement vôtre. '

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Moi, je préfère la marche à pied (Henri Salvador)
J'ai toujours préféré la folie des passions à la sagesse de l'indifférence (Anatole France)
“Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s’habitueront.” [i]René Char[/i]
Ne crains pas de marcher lentement, crains seulement de t'arrêter.